Créer avec le cœur : Le pouvoir de la passion dans un monde pragmatique
Comment l’écriture, l’art et les projets porteurs de sens vous aident à rester fidèle à vous-même dans un monde obsédé par la productivité
« Alors, tu fais quoi dans la vie ? »
On vous l’a déjà posée, cette question ?
Et dès que vous commencez à répondre :
« Eh bien, j’écris des nouvelles et je peins le week-end… »
On vous coupe avec un sourire poli et un sourcil levé :
« Ah ! Donc tu es juste… créatif ? »
Oui, ce regard-là. Comme si être créatif était un passe-temps, une phase, ou pire : un plan B.
Bienvenue dans notre monde.
Un monde où être « productif » signifie rentabiliser chaque minute,
et où tout ce qui ne génère pas d’argent est perçu comme un petit truc mignon à côté.
Mais voilà le truc : créer avec le cœur n’est pas un luxe, c’est une bouée de sauvetage.
Et dans ce billet, on va parler de pourquoi vos passions créatives comptent plus que jamais.
La créativité n’est pas un détour - c’est le chemin
Soyons clairs : la créativité n’est pas un détour que l’on prend quand on a du temps libre.
C’est ce qui donne du sens à la vie.
On n’écrit pas juste pour publier.
On écrit pour se comprendre.
On ne peint pas juste pour exposer.
On peint pour se sentir vivant.
On lance des projets passion non pas pour fuir le travail,
mais pour se rappeler qui l’on est, en dehors de lui.
Histoire vraie : La révolution des Post-its
Prenez mon amie Tara.
Elle était UX designer dans une startup, jusqu’au jour où elle a commencé à coller des post-its un peu partout au bureau avec des petits dessins et des citations profondes.
Son boss pensait qu’elle déraillait.
Ses collègues ont adoré.
Un de ses messages disait :
« Rappel : tu n’es pas ta liste de tâches. »
Un jour, son compte Instagram de post-its a explosé.
Aujourd’hui, elle vend des carnets faits main avec ses illustrations.
Est-ce qu’elle avait prévu ça ? Pas du tout.
Elle créait juste… avec le cœur.
Et devinez quoi ?
Sa startup l’a recontactée pour qu’elle redessine leur identité visuelle… avec son art.
Pourquoi les projets passion comptent (même s’ils ne rapportent pas… encore)
Vous écrivez la nuit, vous peignez le week-end ou tricotez des bonnets pour chats ?
Félicitations. Vous nourrissez votre âme.
Pourquoi c’est magique ?
- Vous reprenez le contrôle. Pas de réunions, pas de deadlines (sauf les vôtres), juste le plaisir de créer.
- Vous trouvez votre voix. Plus vous créez, plus vous découvrez qui vous êtes.
- Ce sont des graines. On ne les plante pas pour les likes, mais parfois elles poussent… en beauté.
Histoire vraie : Le blogueur de minuit
J’ai lancé un blog pendant le confinement.
Titre : « Pensées de minuit & Mangues ».
Pas de niche, pas de stratégie. Juste des histoires de chai, de rendez-vous ratés et de mon chat qui me juge.
Et devinez quoi ?
Un article sur un Zoom de méditation où je me suis retrouvé… avec des dentistes (par erreur) a été partagé par un grand auteur.
Aujourd’hui, j’écris des newsletters rémunérées - sans aucune compétence dentaire.
Alors ne me dites pas que votre blog bizarre, vos vidéos TikTok ou votre fanzine ne comptent pas.
Continuez juste à créer.
L’art comme rébellion dans une culture du hustle
Soyons francs : on vit dans un monde qui glorifie les routines à 4 h du matin et les side hustles en série.
Et au milieu de tout ça, vous décidez de peindre des nuages à l’aquarelle ?
Oui. C’est de la rébellion. C’est du courage.
Créer quelque chose de beau sans chercher à le « rentabiliser », c’est radical.
Vous n’optimisez pas.
Vous humanisez.
Ce petit croquis dans votre carnet ?
Ce poème inachevé ?
Cette chanson que vous ne jouez que pour votre chien ?
C’est votre manière de dire au monde :
Je ne suis pas une machine.
Mais… et si je ne suis pas « assez bon » ?
Ah, la voix critique intérieure. Celle qui dit :
- « À quoi bon ? Tu n’es pas un vrai écrivain. »
- « Ta peinture ressemble à une patate anxieuse. »
- « Personne ne se soucie de ton grille-pain danseur. »
Voici une vérité :
Tu n’as pas besoin d’être bon pour commencer.
Tu dois commencer pour devenir bon.
Et même là… être bon n’est pas le but.
Histoire vraie : La fille au grille-pain danseur
La fille de ma cousine, 11 ans, a un jour dessiné une BD avec un grille-pain qui voulait devenir danseur de ballet.
Elle l’a appelé « Toasté ».
Tout le monde a ri (avec tendresse).
Aujourd’hui, elle a une mini-série en ligne sur les aventures de Toasté à Paris.
Elle a commencé pour le fun.
Et c’est pour ça que les gens aiment.
Crée du temps. Crée de l’espace. Crée de l’art imparfait.
S’il y a une leçon à retenir de tout ça, c’est celle-ci :
Crée comme si personne ne regardait.
Et continue, même quand ils commencent à regarder.
Fais de la place dans ton emploi du temps - même 10 minutes.
Fais de la place dans ta tête - pour jouer.
Fais de l’art « mauvais ».
Des poèmes nuls. Des histoires étranges. Des vidéos bizarres.
Et ensuite, fais-en des meilleurs.
Et surtout, tombe amoureux du processus, pas de l’applaudissement.
Ton cœur créatif est ta boussole
Quand le monde devient trop lourd,
Quand la productivité t’épuise,
Quand tout le monde mesure la valeur en chiffres…
Va créer quelque chose.
Peins. Écris. Gribouille. Filme. Brode. Enregistre.
Peu importe quoi - crée avec le cœur.
Pas pour les likes.
Pas pour l’argent.
Pas pour les followers.
Mais parce que ça te rappelle que tu es vivant.
Alors vas-y.
Fais quelque chose de bizarre. De libre. De vrai.
Et surtout, souviens-toi :
Tu n’as pas besoin de permission pour compter.