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Tout a commencé pendant la pandémie.

Comme beaucoup, j’étais coincé chez moi, entouré de choses dont je n’avais pas vraiment besoin.

Mes étagères débordaient, mon emploi du temps était surchargé, et mon esprit encombré.

Je ne le savais pas encore, mais ce dont j’avais vraiment besoin, c’était de lenteur.

Je bougeais trop vite, je faisais trop de choses, et je ressentais trop peu.

C’est à ce moment-là que j’ai découvert le minimalisme, non pas comme une tendance esthétique, mais comme un mode de vie.

Ralentir m’a permis de m’entendre à nouveau.

J’ai commencé à réfléchir, à écrire, et surtout, à laisser aller.

Le mythe du “toujours plus”

Nous vivons dans un monde qui nous vend l’idée que “plus” égale “mieux”.

Plus de vêtements, plus d’objets, plus d’agitation.

Mais tout cela ne m’a apporté que plus d’anxiété.

Le minimalisme a inversé cette idée.

Il m’a appris que moins peut signifier plus :

plus de paix, plus d’espace, plus de présence.

En me débarrassant du désordre matériel, j’ai aussi commencé à clarifier mon mental.

C’est incroyable à quel point notre monde extérieur reflète notre monde intérieur.

Écrire au milieu du chaos

Quand j’ai commencé à simplifier, je ne savais pas par où commencer.

Alors j’ai commencé à écrire.

L’écriture est devenue ma boussole.

J’ai noté ce qui me pesait, les émotions que j’avais ignorées, et les moments que je voulais retenir.

Ce n’était pas seulement une question de tri dans mon armoire.

C’était une question de tri dans mes pensées.

Écrire m’a ralenti et m’a invité à une réflexion plus profonde.

Créer de l’espace pour respirer

J’ai commencé par un tiroir.

Puis une étagère.

Puis ma chambre entière.

À chaque objet donné ou jeté, je me sentais plus léger.

Je pouvais respirer.

Mon espace commençait à refléter ce que je voulais ressentir : calme, ouverture, intention.

C’est là que j’ai compris à quel point tout cela était lié à la spiritualité.

Vivre avec moins est devenu une pratique de présence.

Le minimalisme n’était pas un sacrifice, mais un alignement.

Ce que j’ai appris (et continue d’apprendre)

Voici quelques leçons de vie glanées en chemin :

• • L’espace est sacré. Que ce soit chez toi ou dans ton agenda, laisse de la place pour simplement être.
  • La lenteur n’est pas de la paresse. C’est de la conscience.
  • L’écriture révèle la vérité. Ta voix intérieure devient plus forte quand le bruit extérieur s’apaise.
  • La spiritualité se trouve dans la simplicité. La paix n’a pas besoin d’étiquette de prix.
  • Le minimalisme est un processus. Il n’y a pas de version parfaite, seulement des choix plus alignés.

Changements concrets dans ma vie

Voici quelques exemples réels de ce que j’ai changé :

• • J’ai limité le temps passé sur les écrans et j’ai réintroduit l’écriture matinale avec une tasse de chai.
  • J’ai arrêté d’acheter des choses “au cas où” et je me suis demandé : “En ai-je vraiment besoin ?”
  • J’ai créé une règle du “week-end sans précipitation” pour profiter pleinement de mon temps.
  • J’ai supprimé des applis qui me vidaient de mon énergie, et j’ai fait plus de balades sans téléphone.

Tous ces choix m’ont permis de revenir à une vie plus intentionnelle - moins de bruit, plus de sens.

La dimension émotionnelle du lâcher-prise

Ce n’était pas facile au début.

J’étais attaché émotionnellement à tant de choses -

un T-shirt de l’université, de vieux journaux remplis de chagrins, des cadeaux de personnes qui ne font plus partie de ma vie.

Lâcher prise, c’était comme perdre une partie de moi.

Mais avec le temps, j’ai compris que mon identité ne résidait pas dans ces objets, mais dans les histoires que je choisis de garder.

Et c’est là que l’écriture m’a encore aidé.

Je pouvais garder le souvenir sans garder l’objet.

La lenteur comme superpouvoir

Dans un monde qui va trop vite, ralentir est un acte radical.

Mais c’est l’une des choses les plus puissantes que j’ai faites pour ma santé mentale.

La lenteur m’a permis de :

• • remarquer la beauté silencieuse du matin
  • me connecter plus profondément dans mes conversations
  • être en paix avec le fait de ne rien faire parfois
  • m’arrêter avant de réagir impulsivement

Grâce au minimalisme, j’ai commencé à vivre le temps différemment.

Il ne me semblait plus comme quelque chose à “gérer”, mais comme quelque chose à savourer.

Le minimalisme ne concerne pas que les objets

Je pensais que le minimalisme, c’était juste des murs blancs et une garde-robe capsule.

Mais aujourd’hui je sais que c’est une question d’intention.

C’est se poser les bonnes questions :

• • Est-ce que cela me sert vraiment ?
  • Est-ce que cela correspond à mes valeurs ?
  • Est-ce que cela m’aide à grandir ?

Et cela dépasse le matériel.

C’est simplifier ses pensées, ses relations, ses habitudes, et même ses ambitions.

Le minimalisme est devenu pour moi une pratique spirituelle, ancrée dans la clarté, le sens, et la paix.

Et pour finir :

Le minimalisme m’a permis de revenir à moi-même.

Il m’a offert un espace pour réfléchir, la permission de ralentir, et l’air pour respirer.

Il a ouvert la voie à une spiritualité plus profonde,

à une écriture plus honnête,

et à des leçons de vie plus riches.

Je ne suis pas là pour te convaincre de te débarrasser de toutes tes affaires.

Je suis juste là pour te dire qu’il y a une puissance silencieuse dans le lâcher-prise.

Essaie de simplifier un seul coin de ta vie,

et observe ce qui se passe.

Tu pourrais bien découvrir plus dans le moins.