
Le progrès n’est pas toujours bruyant
Comment j’ai appris à grandir en faisant moins
Le mirage que j’ai pris pour de l’évolution personnelle
J’étais persuadé d’avancer.
Je me levais tôt, je tenais un carnet de gratitude, j’écoutais des podcasts à 1.5x, je lisais des livres de développement personnel comme si ma vie en dépendait.
J’avais des routines pour tout. Chaque minute était planifiée. Mon espace de travail était organisé, mon esprit… beaucoup moins.
À l’extérieur, tout donnait l’impression d’un parcours solide de personal growth.
Mais à l’intérieur, j’étais en train de m’épuiser.
La vérité, c’est que je n’étais pas en train de m’améliorer.
Je m’étais perdu dans l’idée de devoir toujours être en train d’improving on yourself. J’avais confondu le mouvement avec l’évolution.
La prise de conscience, lente mais profonde
Ce n’est pas un grand moment dramatique qui m’a réveillé.
C’était… un silence.
Un jour, j’ai sauté ma séance de méditation. Le ciel ne m’est pas tombé sur la tête.
Un autre jour, j’ai oublié mon journal. Rien de grave ne s’est produit.
Et j’ai commencé à me poser cette question :
« Et si je n’étais pas en train d’échouer… mais simplement de me retrouver ? »
J’ai commencé à comprendre que mon obsession du self grow était devenue une manière de fuir mes émotions.
Derrière chaque habitude « saine », il y avait une peur : la peur d’être inutile si je n’étais pas en train de devenir quelqu’un de “mieux”.
Le vrai défi : m’asseoir avec moi-même… sans vouloir me réparer
Le moment le plus inconfortable a été celui où j’ai décidé de ne plus me fuir.
Je me suis assis avec moi-même, sans livre, sans podcast, sans objectif. Juste moi.
Et j’ai écouté.
J’ai entendu mes angoisses. Mes jugements. Ma fatigue mentale.
Et petit à petit, j’ai compris : je n’avais pas besoin de me réparer j’avais besoin de me voir.
Self growth ne signifie pas être parfait.
Cela signifie être honnête.
Des petits changements, de grands effets
Je n’ai pas révolutionné ma vie.
Mais j’ai fait de petits gestes, sincères :
- J’ai arrêté de lire uniquement des livres « utiles » et j’ai redécouvert le plaisir des romans.
- J’ai commencé à écrire sans structure, sans but, juste pour libérer ce que je ressentais.
- J’ai appris à dire non à des projets qui ne résonnaient pas vraiment.
- J’ai fait de la place pour la fatigue, sans la transformer en défaut.
- Et surtout, j’ai accepté de ne pas toujours être productif.
Et quelque chose en moi s’est adouci.
De la maîtrise à la curiosité
Le vrai tournant, c’était ce glissement intérieur : je ne cherchais plus à contrôler mon développement personnel, je devenais curieux de ce qu’il révélait.
- Pourquoi suis-je aussi dur avec moi-même ?
- Pourquoi ai-je peur du vide ?
- Qui suis-je quand je ne suis pas en train de produire ?
Ces questions m’ont guidé vers une nouvelle forme de personal growth and acceptance.
J’ai appris que improvement yourself ne veut pas dire toujours progresser.
Parfois, ça veut dire rester là, avec ce que l’on est imparfait, fragile, réel.
Ce qui a changé, en moi et autour de moi
Intérieurement, je suis plus calme.
Pas parce que j’ai tout réglé. Mais parce que j’ai arrêté de me battre contre moi-même.
Extérieurement, ma vie semble plus simple. Mais elle est plus pleine.
- Je choisis mieux les personnes que je laisse entrer dans ma vie.
- Je commence des projets pour le plaisir, pas pour le résultat.
- Je respecte davantage mes limites.
- Je prends le temps d’écouter moi, les autres, le silence.
Et les gens le ressentent.
On me dit : « Tu es plus posé. »
Et je souris. Parce que je le suis.
Une vérité que je retiens : la croissance personnelle est une relation, pas une compétition
Aujourd’hui, je crois ceci :
Le self grow n’est pas une course vers une meilleure version de soi. C’est un retour vers soi.
Ce n’est pas toujours inspirant, ni esthétique. Parfois, c’est juste apprendre à respirer dans l’inconfort.
À s’écouter. À se pardonner.
Grow personally, c’est oser dire : « Je suis déjà suffisant. Et j’évolue, doucement. »
Une question pour toi
Et si tu arrêtais de vouloir t’améliorer à tout prix… qu’est-ce que tu découvrirais ?
Cette question m’a ouvert les yeux.
Peut-être qu’elle fera naître quelque chose en toi aussi.
Prends un moment pour y réfléchir :
- Est-ce que ta croissance actuelle te nourrit… ou te vide ?
- Es-tu en train de te transformer… ou simplement d’obéir à une pression extérieure ?
Si ce texte t’a parlé, laisse un commentaire.
Et si tu connais quelqu’un qui se sent coincé dans sa quête de self growth, partage-lui cet article.
Tu n’as pas toujours besoin d’en faire plus.
Parfois, tu as juste besoin de mieux t’écouter.