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Une personne marchant seule sur une route calme au lever du soleil, symbolisant la liberté, la guérison et un nouveau départ
Image par Gemini AI

La boucle s'arrête avec vous : Guérir ses habitudes, blessures et blocages avec humour et bienveillance

Du doomscrolling aux blessures profondes, voici comment sortir des schémas qui vous paralysent : avec des outils concrets, des victoires maladroites et votre enfant intérieur qui vous applaudit.

Tu t'es déjà retrouvé à regarder cinq épisodes d'une série que tu n’aimes même pas, une cuillère de beurre de cacahuète à la main ? Oui, moi aussi. Bienvenue dans la boucle - ce cycle d’habitudes, de blocages et d’histoires qu’on rejoue encore et encore jusqu’à ce qu’on dise enfin : « J’en ai assez. »

Ce post n’est pas là pour te faire culpabiliser (ni moi non plus). Il s’agit de briser la boucle - ces habitudes derrière lesquelles on se cache, les traumas qu’on repousse, les dépendances qui nous vident doucement - pour construire quelque chose de plus doux, plus sain, plus vrai.

Alors parlons guérison. Pas celle version Instagram, mais celle avec quelques larmes, beaucoup de rires, et de la danse maladroite dans ton salon. Parce que la guérison est désordonnée - et c’est justement pour ça que ça marche.


1. L’habitude n’est pas le problème - c’est ton plan d’évasion

Soyons honnêtes : on ne scrolle pas, ne fume pas, ne binge pas juste pour le fun. On le fait parce que ça marche… temporairement. Que ce soit TikTok ou l’apéro cinq soirs par semaine, nos habitudes sont souvent des stratégies de survie déguisées en traits de personnalité.

La solution ? La curiosité.

Au lieu de t’auto-flageller, demande-toi : Qu’est-ce que cette habitude m’aide à fuir ? Peut-être le chagrin. L’ennui. Ou la peur de réussir. C’est réel. Mais quand on le nomme, on reprend le pouvoir.

Histoire vraie :

Mon ami Josh buvait des boissons énergétiques comme de l’eau. Pas pour l’énergie, mais pour le contrôle. Chaque fois qu’il se sentait dépassé, une canette fluo était sa façon de dire : « Je gère. » Puis il s’est demandé pourquoi. Ce n’était pas la caféine. C’était le doute de pouvoir affronter la vie sans une décharge.

Aujourd’hui, il tient un journal. Et il boit toujours un Red Bull le jeudi - mais par choix, pas par panique. Progrès, pas perfection.


2. Rencontre ton enfant intérieur - elle n’est pas en colère, juste incomprise

Pas besoin d’un diadème de fleurs ou de chants en sanskrit pour faire un travail d’enfant intérieur. Juste de l’honnêteté. Beaucoup de nos habitudes viennent de croyances acquises avant même de savoir écrire “dépendance”.

Tu t’es senti(e) indigne si tu n’étais pas parfait(e) ?

On ne t’aimait que si tu étais sage, performant(e), discret(ète) ?

Tu as appris à te réconforter avec la nourriture, les écrans ou les rêves ?

Le travail d’enfant intérieur, c’est se re-parentaliser avec compassion :

    • Dire “non” même quand on attend “oui”
    • Faire une sieste sans culpabilité
    • Pleurer quand tu es triste, pas juste quand le chien meurt dans le film

Histoire vraie :

Sami, 30 ans, s’excusait chaque fois qu’elle demandait de l’aide - même avec le bras dans le plâtre. Son enfant intérieur avait appris que demander = être un fardeau. En réécrivant cette histoire, elle a commencé à demander avec fierté. Son plâtre est tombé. Son courage est resté.


3. Détox numérique : Rompre avec l’algorithme (avant qu’il ne te largue)

On rit des addictions aux écrans, mais soyons clairs : c’est une brûlure lente sur notre système nerveux. Scrolling, notifications, réflexes… ça vole notre dopamine, notre attention, notre paix.

Signes qu’il te faut une pause digitale :

    • Tu attrapes ton téléphone avant même d’aller aux toilettes (coupable !)
    • Ton pouce sait ouvrir Instagram avant ton cerveau
    • Tu te sens vide après avoir scrollé, mais tu continues

Essaye ça :

    • Une matinée sans écran par semaine (du café avec tes pensées)
    • Supprime les applis pendant 24h et observe ce qui remonte
    • Une heure analogique par jour - livre, balade, carnet, jeu de société, même fixer le plafond

Histoire drôle :

J’ai remplacé TikTok par le Sudoku. Après trois jours, je voyais des grilles dans mes rêves. Morale ? Le but n’est pas de remplacer une anesthésie par une autre - c’est d’être présent. Même si la présence semble ennuyeuse au début.


4. La guérison des traumas n’est pas linéaire - c’est comme du roller à l’aveugle

Guérir un trauma ne veut pas dire que tu ne seras plus jamais déclenché(e). Ça veut dire que tu reconnais le déclencheur plus vite, que tu récupères plus vite, et que tu descends moins profond.

Vérité :

Tu peux aller en thérapie, respirer, pleurer… et quand même t’énerver parce que ton partenaire a oublié la vaisselle. Ça ne veut pas dire que tu es foutu(e). Ça veut dire que tu es humain(e).

Pratiques utiles :

    • Exercices somatiques (shaking, tapping, respiration)
    • Thérapies informées sur le trauma (EMDR, IFS…)
    • Nommer ton humeur chaque jour (“Aujourd’hui, je suis nuageux avec risque de sarcasme”)

Histoire vraie :

Maria, survivante d’un trauma, a une fois texté sa psy en panique : “C’est normal de vouloir se cacher dans son panier à linge après avoir vu les photos de mariage de son ex ?”

Réponse : “Seulement si le linge est propre.”

Le rire = régulation. La guérison se fait de manière étrange, minuscule, humaine.


5. Briser les cycles, c’est un mode de vie - pas un déclic unique

Il n’y aura pas de cérémonie divine où ton trauma disparaît.

Mais tu obtiendras :

    • De meilleures limites
    • Un discours intérieur plus clair
    • Des matins plus paisibles
    • Des relations plus saines
    • Cette certitude : tu n’es pas tes schémas

Le vrai miracle ?

Ce moment où tu fais pause avant de réagir - et que tu choisis autre chose. C’est ça, briser le cycle. C’est ça, l’évolution. C’est ça, la liberté.

Petites victoires puissantes :

    • Tu as évité le doomscrolling pour faire une marche
    • Tu as dit “non” sans trop t’expliquer
    • Tu as pleuré sans t’excuser

Chaque petit changement construit un nouveau schéma - que TU as choisi.


ET : Tu n’es pas en retard pour guérir

Si tu lis ceci en pensant « j’aurais dû faire ça il y a des années »… Stop. Tu es pile à l’heure. La boucle s’arrête maintenant. Parce que tu es conscient(e). Présent(e). Volontaire. Et ça suffit.

Et souviens-toi : guérir n’est pas une mission solo. Invite tes amis. Appelle ton/ta psy. Parle à ton chien. Ou commence juste par être radicalement honnête avec toi-même.

C’est comme ça que commencent les plus belles histoires.