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Une personne se dissolvant dans la lumière, représentant la transformation émotionnelle
La guérison peut sembler être une perte de soi - jusqu'à ce que tu rencontres ton vrai toi.

Quand la guérison donne l'impression de se perdre soi-même

Tu ne t’effondres pas - tu te libères.

Tout le monde dit vouloir guérir jusqu’au moment où cela nous demande d’abandonner l’identité qu’on a construite pour survivre.

Parfois, grandir ne ressemble pas à se retrouver. Ça ressemble à devenir étranger à la personne qu’on croyait devoir être.


Le problème émotionnel

Tu te lances enfin dans le travail intérieur : thérapie, journaling, fixer des limites, apprendre à t’écouter.

Tu t’attends à ressentir de la paix. Du soulagement. De la liberté.

Mais à la place ? Tu te sens perdu.

Tu t’éloignes de personnes que tu aimes encore. Tu prends de la distance avec des amitiés sur lesquelles tu comptais.

Tu dis “non” alors que tout ton corps veut encore dire “oui”, juste pour éviter le conflit ou le rejet.

Et tu pleures pas seulement pour ton passé,

mais pour cette version de toi qui a tenu le coup :

le ou la “gentille”, le pilier, le ou la forte. Cette version qui en a bavé,

mais qui était devenue ton refuge.

Et maintenant ? Tu ne sais plus qui tu es sans cette version.

Personne ne te dit que guérir, parfois, c’est comme être un fantôme dans sa propre vie.


La vérité émotionnelle cachée

Voici une vérité inconfortable :

Une grande partie de ce que tu crois être “toi”… c’est en fait ce que tu as construit pour être aimé, pour être en sécurité, ou pour avoir un minimum de contrôle.

Le “fort” qui ne demande jamais d’aide.

La “cool” qui ne se plaint jamais.

La “responsable” qui ne s’arrête jamais.

Ce ne sont pas des identités. Ce sont des rôles. Des armures.

Des mécanismes de survie devenus ton quotidien.

Alors, quand tu commences à guérir à ne plus te suradapter, à ne plus t’effacer, à ne plus tout porter

ce n’est pas seulement inconfortable. C’est terrifiant.

Parce qu’on ne sait plus très bien qui on est sans ces masques.

Mais la vérité ?

Tu ne perds pas ta personnalité. Tu la retrouves.


Le déclic libérateur

Guérir, ce n’est pas devenir une version “améliorée” de toi.

C’est enfin rencontrer qui tu es, en dessous des attentes, des blessures, et des protections.

Et oui, ça fait peur.

Parce que la clarté s’accompagne souvent de deuil.

Tu réalises le prix de tous ces rôles joués et de tout ce que tu as dû taire.

Mais ce vide que tu ressens ? Ce n’est pas le néant.

C’est de l’espace.

Et dans cet espace, le vrai toi peut enfin respirer.


Un outil ou une réflexion

Quand tu te sens perdu, mal à l’aise, ou différent, pose-toi cette question :


“Est-ce que c’est vraiment mauvais… ou juste nouveau ?”

Parce que la guérison ressemble parfois à une perte.

Mais ce que tu perds, ce n’est pas ton essence.

C’est l’illusion que ta valeur dépendait de ta gentillesse, de ton utilité, ou de ton silence.

Pleure si tu dois. Dis au revoir à ton ancien toi avec douceur.

Mais n’interprète pas son absence comme la fin de qui tu es.


La phrase de clôture


Tu ne te perds pas tu rencontres enfin celui ou celle que tu étais, sous tout ce que tu as porté.


Guérir et se retrouver : vérité émotionnelle sur la perte de soi